Vous ne croirez pas comment l’extrême droite utilise la musique électro sur les réseaux sociaux dans « Je partira pas » !

C’est un phénomène qui intrigue, surprend, voire dérange : l’extrême droite se sert de la musique électro pour véhiculer ses idées sur les réseaux sociaux. Dans cet article, plongez au cœur de cette tendance inattendue, décryptez ses enjeux et ses implications. Attachez vos ceintures, ça va secouer !

Quand des beats électro sont utilisés pour des messages extrêmes

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Rythme entraînant, autotune et illustrations colorées. À première vue, ces morceaux d’électro semblent tout ce qu’il y a de plus classique.

Pourtant, les paroles de certains de ces morceaux révèlent une réalité beaucoup plus sombre : « On t’a assez donné, maintenant tu peux te casser », « Les valises pleines à craquer, les djellabas sont pliées, la chicha est démontée, Fatima prête à décoller ». Ces extraits de paroles, issues de chansons d’« electro house » d’extrême droite, sont de plus en plus populaires sur Twitter et TikTok.

Le mystère derrière les voix

La chanson la plus connue, intitulée Je partira pas, a été partagée le 23 juin par le média d’extrême droite Frontières (anciennement connu sous le nom de Livre Noir), et a rapidement accumulé des centaines de milliers de vues. La faute de grammaire dans le refrain fait référence à une vidéo de novembre 2023 montrant une personne expulsée criant : « Je partira pas ! Allah Akbar ! Je partira pas ! ».

Alors que certains internautes pensent à l’influenceuse Mila, c’est en réalité une Intelligence Artificielle qui a généré la mélodie. Publiée par un utilisateur anonyme sous le pseudonyme @CrazyGirl, la vidéo exprime son soutien à Jordan Bardella, président du Rassemblement National (RN).

Un phénomène loin d’être isolé

Cette chanson n’est pas un cas unique. Un autre morceau intitulé « Remigration Airlines » a été mis en ligne le 1er juin par un internaute nommé « Cr@paud » et partagé sur Twitter. Un troisième morceau proclame « Remigration ! La France nous appartient, des montagnes aux rivages ». Ce dernier a été publié le 18 juin sur TikTok par le compte @veritesinterdites, qui se définit comme un « castor russe » luttant contre le mondialisme.

Un phénomène qui dépasse les frontières

Ce mouvement musical xénophobe et raciste trouve son origine dans une vidéo diffusée fin mai sur les réseaux sociaux allemands. On y voit de jeunes allemands chantant « Ausländer raus » (« Dehors les étrangers ») sur l’air de « L’amour toujours » de Gigi d’Agostino, lors d’une fête sur l’île de Sylt. Parmi eux, un jeune en costume effectue un salut nazi. Les réactions ne se sont pas fait attendre : la ministre de l’Intérieur, Nancy Faeser, a dénoncé une « honte pour l’Allemagne », et le chancelier Olaf Scholz a qualifié les slogans de « écœurants » et « inacceptables ».

Conséquences et réactions

La chanson prévue pour être l’hymne officiel de l’Autriche pour l’Euro 2024 a été interdite par l’Union européenne des associations de football (UEFA) en raison de son remix xénophobe. En France, à Rouen, une fête intitulée « Ausländer raus » est prévue dans un bar identitaire le 28 juin. Face à cela, le maire socialiste Nicolas Mayer-Rossignol a annoncé saisir le procureur, déclarant qu’une soirée s’intitulant « Les étrangers dehors » n’avait « rien à faire à Rouen, ni nulle part en Europe ». SOS Racisme a également porté plainte pour incitation à la haine.

Conclusion : Une vigilance accrue nécessaire

La montée de ce type de contenu sur les réseaux sociaux montre à quel point l’extrême droite est prête à s’approprier des genres musicaux pour diffuser ses idéologies. Il est essentiel de demeurer vigilant et critique face à ces nouvelles formes de propagande.